J'ai découvert ce communiqué de presse hier et j'adore les trompe-l'oeil qui font passer le message d'une manière extraordinaire. Je vous le transmets donc ...
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Ogilvy & Mather Paris accompagne l’Unicef dans le cadre d’une campagne de mobilisation pour la reconstruction des écoles en Haïti. Plusieurs mois après le séisme, l’urgence reste d’actualité : 4 200 écoles ont été détruites dans un pays où seuls 50% des enfants étaient scolarisés. Dans ce contexte, la reconstruction des écoles recouvre un double enjeu. Pour un enfant, le retour à la scolarité, c’est tout d’abord le retour à une vie normale, encadrée par des adultes. Mais c’est également la perspective de former les générations qui participeront demain à la reconstruction et au développement de leur pays.
Au mois de mai dernier, le premier volet de la campagne s’était appuyé sur un symbole universel pour toucher le grand public : une photo de classe dans un paysage en ruines. Comment mieux faire comprendre l’ampleur de la tâche si ce n’est en montrant la réalité de la situation ? C’est donc sous l’objectif de Vincent Dixon que des élèves des Gonaïves ont posé, pour être ensuite imbriqués dans les décombres d’une école de la capitale, Port-aux-Princes.
A l’occasion de la rentrée des classes en Haïti le 4 octobre dernier, l’Unicef a décidé de reprendre la parole dans la rue pour donner à voir l’ampleur du chantier de reconstruction et sensibiliser le grand public à la situation dans laquelle se trouvent des milliers d’écoliers.
Utilisant le premier visuel de la campagne, deux affichages ont été imaginés avec le principe de « trompe-l’oeil » : la façade d’une école élémentaire située place des droits de l’enfant (14e) a été recouverte d’un affichage géant, transformant l’école en état de ruines, une seconde affiche représente une file d’enfants haïtiens placée devant l’entrée de plusieurs écoles à Paris et en Province. Dans les deux cas, ces installations soulignent qu’en Haïti, des milliers d’enfants attendent toujours de pouvoir retourner à l’école et incitent le grand public à se rendre sur le site http://www.unicef.fr/.
Les équipes de l’Unicef ont suivi l’installation de ces trompe-l’oeil :
Avec cette prise de parole en affichage, l’Unicef entend mobiliser la générosité des Français. Car pour Haïti, l’urgence et toujours d’actualité et va durer : c’est effectivement l’ensemble du système éducatif qui a été touché, et la mission de l’Unicef sur le terrain va donc s’inscrire pour au moins 4 ans, sous l’égide de l’ONU.
Cette initiative d’Ogilvy Paris s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entamé il y a plus d’un an avec l’Unicef.
D'Haïti à Paris, trois mois de campagne pour la reconstruction des écoles.
A l'origine de la campagne, les équipes de l'agence Ogilvy & Mather ont souhaité se démarquer des campagnes de sensibilisation qui utilisent trop souvent un registre affectif et ce dans l’optique de mieux faire entendre la voix de l'Unicef parmi le flot d'images similaires.
Pour avoir un ton juste tout en "montrant" l'urgence et l'ampleur de la tâche, il a été décidé d’être au plus prêt de la réalité : la création de l’appel au soutien a donc porté sur la mise en scène d'une classe d'enfants Haïtiens au milieu d'une école en ruine.
Un traité en dessin, proche de l'art Haïtien, a dans un premier temps été envisagé.
Très rapidement, et par souci de ne pas masquer la réalité, le choix d'une photographie, prise en Haïti, a été privilégié. C'est cette photographie qui s'est affichée sur les murs de Paris au mois de juin.
Quelques semaines plus tard, un film publicitaire a vu le jour, composé des images de la campagne : http://www.youtube.com/user/uniceffrance#p/u/16/g31hDnxZlRk
Aujourd'hui, plus de 2 mois après la rentrée des classes en France et alors qu'officiellement celle des Haïtiens essaie d’être maintenue, l'Unicef a souhaité rapprocher et rendre palpable l'urgence de la reconstruction. Le visuel qui soutien toute la campagne a été apposé place des droits de l'enfant, sur une façade d’école primaire qui, par un effet de trompe l'oeil, semble détruite. Non loin de là, une frise d’élèves Haïtiens semblent attendre devant la porte d’entrée de l’école.
Et le message de la campagne de souligner qu'en Haïti, des milliers d'enfants attendent toujours de pouvoir retourner à l'école. Rendez-vous place des droits de l’enfant (dans le 14e à Paris) ou sur www.unicef.fr.
Le nouvel ambassadeur de l'Unicef pour la recontruction des écoles en Haïti, Lilian Thuram
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